Pratiques d’intervention
en gérontologie sociale

L’âgisme peut avoir d’importantes conséquences et se manifester de diverses façons. Notamment, il peut être interpersonnel, c’est-à-dire être dirigé vers autrui, ou intériorisé, donc dirigé vers soi-même. Il est surtout très présent autant chez les intervenants que chez les personnes aînées elles-mêmes. Comment prendre conscience de nos propres attitudes âgistes? Comment considérer la variable « âge » de nos prises de décisions?

La santé cognitive des personnes âgées peut être difficile à préserver. La réduction des capacités et les déficits cognitifs caractérisent le vieillissement de nombreuses personnes. S'adapter à sa condition vieillissante, vivre et accepter les changements au quotidien soulèvent d'importants défis. Quels sont les facteurs de protection et les facteurs de risque à connaître pour accompagner et soutenir adéquatement une personne vieillissante? 

La participation sociale et citoyenne des personnes aînées est au cœur de la gériatrie et de la gérontologie sociale et soulève plusieurs questions: comment définir et mesurer la participation sociale? Quelles sont les meilleures pratiques pour la favoriser? Et comment opérationnaliser les résultats de la recherche pour maximiser leurs retombées? Comment impliquer de façon optimale les patients partenaires? Comment la recherche-action peut-elle être davantage favorisée? Même en contexte de post-pandémie, il est possible de rejoindre les personnes aînées, de soutenir le maintien de leurs interactions et de leurs liens sociaux et, ultimement, de prévenir leur déconditionnement sur les plans physique, cognitif, psychologique et social. À ce jour, les interventions visant la participation sociale des aînés demeurent toutefois peu nombreuses et souvent discontinues. Afin d’optimiser le déploiement de projets sur la gériatrie et gérontologie sociale, l’importance d’intervenir à travers un continuum d’interventions, tant à l’échelle des individus, de groupes ou de collectivités sera présenté.

En avril 2022, le gouvernement Québécois a apporté des modifications à la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toutes autres personnes en situation de vulnérabilité (L-6.3). Par cette loi, tout professionnel au sens du Code des professions et tout prestataire de soins de santé et services sociaux a l’obligation de signaler les situations de maltraitance dans certains contextes, sous peine de sanctions pénales.

Cette présentation vise à : 1) clarifier les responsabilités professionnelles et légales des intervenants ; 2) proposer une réflexion sur la notion de vulnérabilité à partir des facteurs de risque et de l’évaluation de la capacité à demander de l’aide ; et 3) présenter la mise en application de la loi à partir d’exemples cliniques concrets.

Accompagner une personne âgée en fin de vie permet de créer ne relation de proximité. La fin de vie est l’occasion de faire la paix et d’habiter pleinement le moment présent. Pour l'entourage immédiat de la personne âgée et pour le personnel qui accompagne, ces instants sont ceux de l’apprentissage face à un des plus grands tabous de notre société, la mort. Comment vivre ces moments dans un véritable savoir-être éthique et comment bien accompagner dans l’instant ?