En mars 2025, l’École de développement professionnel offrira aux différents professionnels de la santé, infirmiers et infirmières, préposés aux bénéficiaires ainsi qu’aux aidants naturels et aux bénévoles qui accompagnent les gens en fin de vie une formation d’une durée de 20 heures portant sur les cinq thèmes ci-dessous.
Lieu de la formation : en
ligne
*Chaque segment de la formation
est enregistré et remis à la disposition des participants.
*À noter qu'il n'est pas requis de suivre la trilogie dans l'ordre pour s'inscrire à Soins spirituels III.
Contenu de la formation
1- Multiculturalisme : mœurs et pratiques
Présenté par : Gabriel Rouani
Description : La société dans laquelle nous vivons se diversifie culturellement, ce qui met en lumière la coexistence des croyances, des mœurs et des pratiques spirituelles et religieuses. Nous sommes donc appelés à réfléchir à la notion du vivre-ensemble pour apprendre à mieux nous connaître et pour mieux nous comprendre et nous tolérer les uns, les autres. Conséquemment, chaque individu est façonné par une culture qui le définit et chacun agit au nom de valeurs et de croyances qui le façonne. À l’approche de la mort d’autrui et pour pouvoir bien agir, l’intervenant en soins spirituels se doit de connaître la culture de l’autre. C’est la connaissance des pratiques et des mœurs qui permettra de créer des liens signifiants, de rencontrer son humanité et de l’accompagner adéquatement, sans juger. Ce segment présente un panorama des coutumes et donne les balises de l’approche de la rencontre interculturelle.
2- Éthique de l’intervenant
Présenté par : Nathalie Plaat
Description : L’intervenant en soins spirituels doit souscrire à une éthique professionnelle qui a pour objectif de respecter les valeurs et principes de sa mission (ACSS). Toutefois, le contexte d’accompagnement dans lequel l’intervenant se retrouve peut s’avérer complexe et difficile à gérer en raison de demandes particulières ou d’exigences spécifiques de la part des familles impliquées, de conflits familiaux latents, de relations interpersonnelles instables ou acrimonieuses, ou de comportements et réactions de la part des pairs qui confrontent les valeurs personnelles de l’intervenant. Face à ces situations, comment s’assurer de bien agir et demeurer cohérent dans ses interventions? Comment éviter les dilemmes éthiques et les risques de se compromettre, malgré l’intention de vouloir bien faire?
3- Créativité : créer pour s’exprimer
Présenté par : France Lacharité
Description : La créativité (le dessin, la peinture et l’écriture, entre autres) permet de communiquer et d’extérioriser ses émotions et ses états d’âme. Celui ou celle qui approche de la mort éprouve souvent le besoin de s’exprimer pour se libérer, se confier ou faire la paix. Extérioriser ses émotions est thérapeutique et permet de se délivrer sereinement. En ce sens, développer un accompagnement spirituel en ayant recours à l’art est une approche respectueuse qui permet d’écouter autrui ou de recevoir ses confidences autrement que par le dialogue. Ce segment a pour but de développer une approche centrée sur la démarche artistique.
4- S’éprouver et se transformer
Présenté par : Gabriel Rouani
Description : L’intervenant fait l’expérience de sa vulnérabilité et de ses propres limites dans sa relation à autrui. S’éprouver dans l’accompagnement permet une plus grande connaissance de soi, favorise une transformation de ses capacités et d’enrichir davantage ses aptitudes. S’éprouver, c’est se dévoiler à soi-même par la présence de l’autre. Conséquemment, c’est la nature de la relation et le rappel des expériences personnelles qui enrichissent l’amélioration des compétences d’intervention. Ce segment permet de réfléchir le cheminement spirituel de l’intervenant.
5- Habiter le temps et le vivre
Présenté par : Annik Bélanger
Description : Être vivant jusqu’à la fin malgré le contexte et la condition s’inscrit dans un rapport au temps présent. Selon le cheminement effectué par le patient, plusieurs attitudes différentes comme la résignation, la résilience, la sérénité, le déni, la colère ou la rage sont possibles. Et selon la capacité d’acception du patient de sa condition médicale, ce dernier et sa famille peuvent se trouver dans une relation hostile avec la mort à venir, où celle-ci peut être soit être retardée par le refus de la nommer et d’en parler, soit précipitée pour tenter d’éviter la douleur de la personne malade ou la souffrance des proches. Ce segment a pour but de questionner les différentes dimensions du temps et le rapport de l’intervenant au temps présent.
Dates
Thème 1 |
29 mars 2025 |
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Thème 2 |
12 avril 2025 |
Thème 3 |
26 avril 2025 |
Thème 4 | 3 mai 2025 |
Thème 5 | 10 mai 2025 |
Coûts
5 séances de formation pour un total de 20 heures
400 $ par personne
Veuillez noter que cette formation peut être admissible auprès de votre Ordre professionnel.
Formule interactive : présentations, ateliers et discussions (les samedis matins de 9 h à 13 h).
Pour toute information concernant cette formation
Informez-vous auprès de Rémi Robert, responsable de la Formation continue,
au 819-578-0036, ou par courriel à rrobert@seminaire-sherbrooke.qc.ca.